Jean-Pierre Marcellesi et Charles Marcellesi
Marcellesi Barqueiro
Jean-Pierre Marcellesi Solu Mai Jamais Seul
Marcellisi Corsica boverde

Dans la famille Marcellesi, je demande…

Jean-Pierre, auteur de Barqueiro (2000), album complètement atypique dans le paysage musical corse où se mêlent fado, bossa, samba, mambo, rythmiques africaines et traditionnels corses, le tout supporté par une voix superbe. Jean-Pierre Marcellesi partage son temps entre Paris et Porto-Vecchio, ville d’origine de la famille.

Voir aussi un enregistrement d’un live réalisé sur une scène à Paris « Marcellesi  [Jean-Pierre] en concert, a purgata andalughja« , peu diffusé (même en Corse), vendu en presse un peu comme un disque bonus dans un magazine et pourtant c’est vraiment un chouette concert.

Dernier disque connu Solu Mai. Le journaliste de Corsica Magazine semble apprécier tout comme moi cet artiste dont on ne parle pas assez.

« Solu maï ». Jamais seul…. Perfectionniste inspiré, Jean-Pierre Marcellesi installe des climats étranges, compose des mélodies subtiles, d’une apparente simplicité, d’une rare beauté, qui vous saisissent à l’oreille et ne vous quittent plus. L’album, dans sa diversité, est le reflet fidèle de son inspiration foisonnante, de sa voix magique en liberté sur paroles, dont le timbre s’affranchit de toutes les pesanteurs mais pas de la gravité qui nous plaque au sol. En duos, en solo, en cadeau, quand la Méditerranée lui vague à l’âme, sa chanson nous parle au cœur…

« Il possède un jeu de guitare impressionnant et un chant émotionnel, associant ballades originales et reprises (Fragile de Sting) en corse. « La Corse est comme un navire. Il faut voyager avec, pour le faire voir et aller voir ailleurs », confie le musicien originaire de Bastia. Façonné par ses voyages, enfance au Maroc, escales au Venuezela, en Inde – et par l’école du cabaret, Jean-Pierre Marcellesisubjugue par ses disques aux atmosphères cinématographiques à la Ettore Scola. » Source inconnue transmise par une lectrice.

Dans la même famille, Charles, frère de Jean-Pierre, également chanteur, s’est exilé au Cap Vert en tirant le meilleur parti du mélange des cultures dans son album Corsicaboverde (2000) : pas un disque de polyphonies corses à proprement parlé mais un disque sur des rythmes capverdiens où corse et créole portugais se mélangent pour rendre hommage à la Corse, « laissée si si loin, comme un amour perdu que l’on pleure ».

On sent dans cet album fort bien nommé Métis, les influences des années Surghjente comme de sa rencontre avec Cesaria Evora, dont la maison de disque Lusafrica signa le premier album du chanteur. L’univers ensoleillé de Charles Marcellesi, qui rappelle parfois celui de Lavilliers (ah c’est donc pour ça que je l’aime tant !), s’enrichit de trois beaux duos, l’un avec Nidia Lopez, le suivant avec I Muvrini et le dernier avec Jean-Pierre Marcellesi, ainsi que d’un trio avec Nidia Lopez et Mario Lucio (critique du magazine Terra Corsa n° 27, juillet-août-septembre 2009).

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